TEMAS DE ECONOMIA E GESTÃO

23 de novembro de 2016

Um ponto de viragem para a globalização - desigualdade, caos nos mercados e eleitores irritados

A resistência aos problemas causados pela globalização e pelo livre comércio está a crescer nos países industrializados. Há dez anos, o mundo era um lugar muito diferente. Agora, em 2016, muitas pessoas nos países industrializados ocidentais estão preocupadas com a perda dos seus empregos, da sua prosperidade e da dos seus filhos. Vêm-se como os perdedores de um desenvolvimento que só tem ajudado a elite. O mundo encontra-se num ponto de viragem. Se, por outro lado, o protecionismo e o populismo ganharem vantagem, existe o perigo de que a prosperidade global se possa reduzir. A era da globalização estaria a chegar ao fim. Fonte: Spiegel Online


A Turning Point for GlobalizationInequality, Market Chaos and Angry Voters

Resistance is growing in industrialized countries to the problems caused by globalization 
and free trade. Populists like Donald Trump have promised relief by erecting new barriers 
to unhindered trade. But it is a dangerous path. By SPIEGEL Staff

Photo Gallery: Freefall for Free Trade?


Who could have imagined in 2006 that such an outlandish billionaire like Donald Trump could become president of the United States? Who would have believed that the British would leave the European Union? Who would have thought it possible that a right-wing populist party in Germany would win over 10 percent support in several state elections?

14 de novembro de 2016

Vitória de Trump: um fracasso da globalização financeira

O sucesso de Donald Trump é o reflexo de uma crise da globalização. Ver também: Como o Google e o Facebook podem reformular as eleições A desigualdade de rendimento impulsionou o voto em Trump

Victoire de Trump : un échec de la mondialisation financiarisée

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Le succès de Donald Trump est le reflet d'une crise de la mondialisation.
Le succès de Donald Trump est le reflet d'une crise de la mondialisation. (Crédits : CARLO ALLEGRI)
Comme dans le cas du Brexit, ce sont les populations des régions désindustrialisées qui ont fait basculer l'élection présidentielle étasunienne.
Quatre mois et demi après le vote en faveur du Brexit, ce que les observateurs jugeaient largement « improbable » s'est encore produit. Donald Trump, milliardaire fantasque, ouvertement xénophobe et isolationniste, sera le prochain président des Etats-Unis d'Amérique et, partant, « l'homme le plus puissant du monde ». Comment en est-on arrivé là ? La réponse à cette question que le monde entier va se poser est en grande partie économique. Les victoires du Brexit et de Trump sont le produit à la fois d'un lent phénomène à l'œuvre depuis trois décennies, la mondialisation financière, et de sa crise, débutée en 2007.
Le succès de Donald Trump s'est appuyé sur un double mouvement : il a convaincu une grande partie de la classe moyenne dans des Etats où elle domine comme la Floride, mais aussi les populations des régions désindustrialisées de la Rust Belt de Pennsylvanie, du Michigan, de l'Ohio et du Wisconsin. En gagnant ces Etats qui étaient tombés aux mains des Démocrates en 2012, le milliardaire a fait pencher la balance de son côté. Le phénomène est exactement le même que le 23 juin au Royaume-Uni où le vote avait basculé en raison du vote des régions désindustrialisées du nord de l'Angleterre et du Pays de Galles. Or, ce mouvement peut s'expliquer par un échec d'une mondialisation couplée à une financiarisation avancée.

Vitória de Trump: um fracasso da globalização financeira

O sucesso de Donald Trump é o reflexo de uma crise da globalização. Ver também: Como o Google e o Facebook podem reformular as eleições A desigualdade de rendimento impulsionou o voto em Trump


Victoire de Trump : un échec de la mondialisation financiarisée


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Le succès de Donald Trump est le reflet d'une crise de la mondialisation.
Le succès de Donald Trump est le reflet d'une crise de la mondialisation. (Crédits : CARLO ALLEGRI)
Comme dans le cas du Brexit, ce sont les populations des régions désindustrialisées qui ont fait basculer l'élection présidentielle étasunienne.
Quatre mois et demi après le vote en faveur du Brexit, ce que les observateurs jugeaient largement « improbable » s'est encore produit. Donald Trump, milliardaire fantasque, ouvertement xénophobe et isolationniste, sera le prochain président des Etats-Unis d'Amérique et, partant, « l'homme le plus puissant du monde ». Comment en est-on arrivé là ? La réponse à cette question que le monde entier va se poser est en grande partie économique. Les victoires du Brexit et de Trump sont le produit à la fois d'un lent phénomène à l'œuvre depuis trois décennies, la mondialisation financière, et de sa crise, débutée en 2007.
Le succès de Donald Trump s'est appuyé sur un double mouvement : il a convaincu une grande partie de la classe moyenne dans des Etats où elle domine comme la Floride, mais aussi les populations des régions désindustrialisées de la Rust Belt de Pennsylvanie, du Michigan, de l'Ohio et du Wisconsin. En gagnant ces Etats qui étaient tombés aux mains des Démocrates en 2012, le milliardaire a fait pencher la balance de son côté. Le phénomène est exactement le même que le 23 juin au Royaume-Uni où le vote avait basculé en raison du vote des régions désindustrialisées du nord de l'Angleterre et du Pays de Galles. Or, ce mouvement peut s'expliquer par un échec d'une mondialisation couplée à une financiarisation avancée.

13 de novembro de 2016

Brexit, Parlamento fortalecido contra Theresa May pelo Supremo Tribunal de Londres

O contratempo é sério para Theresa May: ao negar apenas ao governo o poder de desencadear o processo de saída da União Europeia (UE) forçando-o a entrar no Parlamento, o Tribunal Superior de Justiça de Londres impôs, na quinta-feira, 3 de Novembro, uma afronta grave à primeira-ministra britânica. Ver também: A Justiça impõe que o Parlamento britânico deve autorizar o Governo de Theresa May a iniciar o Brexit Brexit: o Reino-Unido promete à Nissan livre acesso ao mercado único Como o Reino Unido pode mitigar os efeitos de estar fora da União Aduaneira da UE O acordo pós-Brexit da Nissan pode levar a contas "colossais" para os contribuintes Empresas japonesas no Reino Unido "já recebem ofertas da UE" As regras da OMC significam que o divórcio entre o Reino Unido e a UE e o novo acordo comercial não são totalmente separáveis.



Brexit : le Parlement conforté contre Theresa May par la Haute Cour de Londres
L’arrêt dénie au gouvernement le pouvoir de déclencher seul l’article 50 du traité de Lisbonne. la première ministre britannique va faire appel devant la Cour suprême du Royaume-Uni.

LE MONDE | 03.11.2016 à 11h23 • Mis à jour le 04.11.2016 à 06h47 | Par Philippe Bernard (Londres, correspondant)

Le drapeau du Royaume Uni  devant Big Ben à Londres le 3 novembre 2016.


Le contretemps est sérieux pour Theresa May : en déniant au seul gouvernement le pouvoir de déclencher la procédure de sortie de l’Union européenne (UE) et en l’obligeant à saisir le Parlement, la Haute Cour de justice de Londres a infligé, jeudi 3 novembre, un sévère camouflet à la première ministre britannique.

La décision judiciaire risque d’affaiblir sa position dans les négociations avec les Vingt-Sept et de retarder le Brexit. Elle peut aussi relancer la bataille politique sur l’UE à laquelle le référendum du 23 juin était censé avoir mis un terme.

4 de novembro de 2016

Anatomia de um crescimento inclusivo na Europa


An anatomy of inclusive growth in Europe

This Blueprint offers an in-depth analysis of inequalities of income and wealth in the EU, as well as their causes and consequences. How evenly are the benefits of growth distributed in our economies, and what does this mean for fairness and social mobility? How could and should policymakers react?

BY: ZSOLT DARVAS AND GUNTRAM B. WOLFF DATE: OCTOBER 27, 2016


Contrary to many perceptions, income inequality in the EU has fallen over the past two decades. In the EU as a whole, and in most EU members, absolute poverty is rare and income inequality is low. Strong welfare states have offered protection against inequality.

However, income inequality has in some cases increased, measured on a country-by-country basis. Unemployment remains high in a number of member states, while the intergenerational divide between the young and the old has widened. Social mobility is weak, in particular in the more unequal economies of southern Europe, limiting opportunities for the children of poor and disadvantaged families.

High inequality can fuel political disenchantment, and may have played a part in the Brexit vote. High inequality and poverty can boost protest votes in referenda and elections.

Technological change and robotisation will not necessarily increase inequality. However, many routine physical and cognitive tasks will be automated, and workers will need creative and social skills.

The link between education and income is weaker in Europe than the USA. In most EU countries, the “skills premium” associated with higher levels of education is falling. However, there is a strong link between family wealth and children’s educational attainment – especially in more unequal countries.

It is national governments, not the EU, who can plausibly act. Inclusive growth needs to be at the top of the policy agenda, but relevant powers in welfare and education are largely at national level.